RENCONTRES FRANCO-ESPAGNOLES : Enfants de la guerre, enfant de l’exil d’hier et d’aujourd’hui

Comme chaque année en décembre, l’association Voix de l’extrême Poésie et Culture vous invite aux 3èmes Rencontres franco-espagnoles sur le thème « Enfants de la guerre, enfant de l’exil d’hier et d’aujourd’hui  » du 2 au 10 décembre 2022 à Montpellier et à Sète.

 Ce projet est lauréat de Montpellier Capitale Européenne de la culture 2028

En partenariat avec de nombreux acteurs culturels, historiques, mémoriels, humanitaires,  nous vous retrouverons pour des rencontres littéraires et historiques, des concerts de musiques et chants, des lectures, des projections d’extraits de films de photos et de documentaires, des récitals de poésie de voix de poétesses et de poètes engagés espagnols, français, chilien, congolais, des conférences et des témoignages…Toutes les manifestations seront  gratuites. 

Cette année, à l’ouverture des 3èmes Rencontres franco-espagnoles, nous avons souhaité mettre à l’honneur Maria Casarès, une enfant de l’exil espagnol. Cet hommage s’inscrit dans le 100ème anniversaire de sa naissance et nous le conduirons en partenariat avec la Maison Jean Vilar, la Maison Maria Casarès et la Fondation Machado

Il aura lieu  le vendredi 2 décembre à Montpellier à 18 h 30 à la salle Molière de l’Opéra Comédie (Entrée par la place Molière)  et à Sète le dimanche 4 décembre à 15 h au Musée Paul Valéry.

D’autres manifestations tout aussi importantes se dérouleront : 

A Montpellier 

·  au lycée Jules Guesde avec la participation de représentants de la Ville d’Elne de SOS MEDITERRANEE, de RESF, 

·  à l’Université Paul Valéry Montpellier 3 Site Saint Charles centre ville avec la participation des Universités de Barcelone et de Cadiz, 

·  à la salle Pétrarque où nous proposerons un récital avec  des poétesses, danseuses et musiciens et un colloque avec la venue de spécialistes historiens  de la Croix Rouge Internationale et du Mémorial d’Argelès, ainsi que de témoins de conflits armés passés et contemporains.

A Sète 

·  à la Médiathèque François Mitterrand pour retracer la tragédie des fratries basques dispersées.

·  au Musée Paul Valéry où nous accueillerons 4 écrivains, poètes et artistes : Serge Pey, Antonio Orihuela, Patricio Sanchez, Marcel Camill

Ces informations vous sont détaillées  ci-dessous :

Et sur le blog de l’association Voix de l’extrême Poésie et Culture https://voixdelextremepoesieetculture.blogspot.com

La page et le groupe Facebook

https://www.facebook.com/poesie.conscience34

https://www.facebook.com/groups/1526643967373559

Manuela Parra, Présidente de l’association Voix de l’extrême Poésie et Culture (voixdelextreme@gmail.com)

PODCAST Retirada, les républicains sur les routes de l’exil

Geneviève Dreyfus-Armand et Maëlle Maugendre nous ont gâté avec cet épisode de l’émission de Xavier Mauduit, Le cours de l’histoire, sur France-Culture, diffusé le 12 octobre dernier. Les deux historiennes évoquent l’exode massif des Espagnols en France, avec toutes les nuances caractéristiques de leur discipline. A réécouter !

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/retirada-les-republicains-sur-les-routes-de-l-exil-9046034

Réfugiés espagnols qui arrivent en France après la guerre d'Espagne ©Getty - Universal History Archive/Universal Images Group
Réfugiés espagnols qui arrivent en France après la guerre d’Espagne ©Getty – Universal History Archive/Universal Images Group

Les 3èmes Rencontres franco-espagnoles

Enfants de la guerre. Enfants de l’exil d’hier et d’aujourd’hui

Montpellier les 2-6-9-10 décembre 2022
Sète les 4-7-8 décembre 2022

Contact: Manuela Parra
voixdelextreme@gmail.com

Programme complet sur le blog:
https://voixdelextremepoesieetculture.blogspot.com

PUBLICATION Caminos de resistencia

El relato de guerrilla de Francisco Martínez López El Quico que se recoje (con algunas modificaciones) en el libro Caminos de resistencia, fue publicado por primera vez en diciembre de 2000, con el título Guérillero contre Franco. La guérilla antifranquiste du Léon (1936-1951), traducido al francés por Odette Martinez-Maler y Henri Maler, en la editorial francesa Syllepse.
En 2002, ese primer relato de guerrilla pudo publicarse, en castellano, en una editorial vinculada al Instituto Leonés de Cultura y la Diputación de León gracias a la ayuda de Mercedes Yusta Rodrigo y del escritor José María Merino, co-responsable de la colección « Breviarios de la Calle del Pez » de esa editorial. En esta edición del 2002, tres prólogos (que encontrarán a continuación) acompañaban el relato personal de Francisco Martínez López El Quico: el texto del cineasta Montxo Armendáriz, el del filósofo Henri Maler y el de Odette Martinez-Maler.
En 2006, declarado año de la memoria, el respaldo institucional del gobierno de la Xunta de Galicia y el compromiso amistoso de Enrique Acuña favoreció la traducción en lengua gallega y la publicación de este mismo testimonio sobre la guerrilla por la editorial « A Nosa Terra » con el título Guerrilleiro contra Franco. Y en 2011, gracias a una ayuda del Ministerio de la Presidencia del Gobierno de España concedida a la asociación Archivo Guerra y Exilio-País Valenciano, fue retomado, en la editorial Latorre Literaria, bajo el título Guerrillero contra Franco. Guerrillero contra el olvido, ese primer relato sobre la guerrilla con un prólogo de Dolores Cabra (secretaria general de la asociación Archivo Guerra y Exilio-AGE) añadiéndole, este vez, una segunda parte sobre la trayectoria de militancia política y asociativa de Francisco Martínez López en el exilio de 1951 hasta 1977. Y sobre su trabajo asociativo, en España, desde 1977 hasta 2011-para la construcción de una memoria democrática.
Esta segunda parte de la edición de 2011 ha sido totalmente modificada en el libro Caminos de resistencia publicado en mayo de 2022, en la editorial El Boletín. https://edicioneselboletin.com//


Los recuerdos de uno de los últimos guerrilleros contra el régimen de Franco
Del prólogo de Odette Martinez-Maler:
« … este libro documenta entonces, desde abajo y desde dentro, a partir de una memoria sensible y personal, una experiencia de resistencia muy particular que no visibilizan por supuesto los archivos de los tribunales militares de la dictadura, o los de la Guardia Civil pero tampoco los archivos de los informes enviados entre 1947 y 1950 desde España al comité central del PCE, un partido que, a través de su ejército guerrillero, intentó controlar y « enderezar », según sus normas, a ese grupo de guerrilleros autóctonos y recalcitrantes de la segunda agrupación de Galicia-León. »
« …en la memoria de mi padre siguen presentes los recuerdos de muchos compañeros y muchas compañeras que compartieron su combate: el relato que él publica aquí es un intento de darles cara y voz y de arrancarlos al olvido.. »
« mi padre cuenta en este libro cómo intentó, durante largos años, dilucidar la cara negra y dolorosa de su historia de guerrilla, para comprender por qué algunos de sus compañeros cayeron en la guerrilla bajo otras balas que las de los franquistas. Narra cómo cuestionó y tropezó, sin cesar, contra el silencio de su propio partido; cómo aguardó, insistió, esperando conciliar su identidad política y su ética de resistente, asociar la fidelidad a su partido y su deber de exigir, para esos compañeros,verdad y reparación simbólica. »

Les agendas d’Adelita del Campo

Carlos Ramírez Carreras, fils d’Adelita del Campo et de Julián Antonio Ramírez, a déposé une grande partie des archives de ses parents à la Biblioteca valenciana Nicolas Primitiu (fonds AJARAC). Mais il a conservé quelques pièces, comme les agendas de sa mère, qu’Adelita del Campo a commencé dès la guerre d’Espagne jusqu’à sa mort en 1999.

L’historien Francisco Moreno Sáez a entrepris la transcription de ce très riche témoignage intime de la vie d’une exilée espagnole, qui note jour après jour à la fois ce qu’elle fait mais aussi ses sentiments et ses impressions.

Les années 1940 et 1941 sont manquantes, mais Francisco Moreno Sáez a déjà partagé la transcription des années 1942-1944 :

Josep Bartolí

Tous les dessins sont publiés dans le numéro 13/14 de la revue Exils et migrations ibériques aux XXe et XXIe siècles, avec l’aimable autorisation de Georges Bartolí (voir l’article de Cécile Vilvandre-Cañizares, « Les dessins de Josep Bartolí : une mise en scène poignante de la guerre et de la réalité des camps »).

Peintre, illustrateur, dessinateur, caricaturiste, Josep Bartolí, né à Barcelone en 1910, a aussi travaillé dans le domaine de la scénographie, des décors et des costumes pour le théâtre. Il s’initie très jeune à la caricature et au dessin de presse. À partir de 1933 il devient plus connu et ses dessins sont de plus en plus demandés.

Peu avant que n’éclate la Guerre Civile, avec Shum (de son vrai nom Alfons Vila i Franquesa) et Helios Gómez, il organise le SDP (Syndicat des Dessinateurs Professionnels). Dès le début du conflit, il rejoint le front d’Aragon dans les rangs de la colonne de Caritat Mercader. Il intègre ensuite le corps des commissaires de guerre.

Le 14 févier 1939, sa compagnie couvre la retraite des troupes républicaines vers la frontière française et la traversée du col de Lamanère. À partir de février 1939 il passe par sept camps d’internement français. Les dessins de ses cahiers, réalisés au crayon noir, sont un témoignage à vif d’une extrême intensité dramatique sur l’univers de dénuement et de souffrances de ces non-lieux.

C’est au Mexique, à partir de 1942, qu’il redécouvrira la couleur et la peinture auprès de Frida Kahlo et de Diego Rivera. La Chronologie Biographie du Catalogue de l’exposition Couleurs d’exil qui lui est actuellement consacrée au Mémorial de Rivesaltes, montre combien Josep Bartolí a toujours été attiré par le monde du théâtre.

Appartenant à une famille d’artistes et ayant baigné dans sa jeunesse dans le milieu de la musique et du spectacle, entre 1940 et 1942, avec son frère Joaquim, il collabore avec le célèbre costumier des musics-halls parisiens Max Weldy à un spectacle sur Marco Polo avec des maquettes et des dessins de costumes. Il poursuivra en tant que dessinateur de costumes et de décors dans de grandes firmes de cinéma au Mexique puis à Hollywood pour les studios de la MGM. À Mexico il réalise la scénographie de l’œuvre Cora i la magrana (Cora et la grenade) d’Agustí Bartra.

Infatigable voyageur, son œuvre de résistance est imprégnée de critique sociale et, partout où il ira, son œuvre artistique fera passer des messages plus particulièrement liés aux thèmes de l’oppression. Dans les années soixante, les grands conflits internationaux de l’époque conduisent Josep Bartolí à traiter à nouveau, par les mots et le graphisme, le thème de la guerre dans son livre Caliban, dont le titre est inspiré par le personnage de la pièce de Shakespeare La Tempête. Dans les années 70, il créera de grandes narrations avec des séries de peintures comme la toile Hotel con treinta habitaciones, ou le Proyecto de mural para un panteón, pièce gigantesque constituée de 112 peintures.

Mais comme le déclare, son neveu, George Bartoli, commissaire de l’exposition, « sa véritable signature, mis à part son nom, tient [aussi] dans sa capacité à synthétiser beaucoup de choses en un seul dessin ». (autrice : Cécile Vilvandre-Cañizares)

Dessin de Josep Bartolí Chasse à l’espagnol (Caza al español). Source : Arxiu Històric de la Ciutat de Barcelona Numéro de registre: 24910. Code de classification : AHCB3-235/5D.19
Dessin de Josep Bartolí, Ville occupée (Pueblo ocupado). 1936-1939. Source : Arxiu Històric de la Ciutat de Barcelona. Numéro de registre: 24904. Code de classification : AHCB3-235/5D.19
Dessin de Josep Bartolí Latrines (Letrinas). Source : Arxiu Històric de la Ciutat de Barcelona
Numéro de registre: 24924
Code de classification : AHCB3-235/5D.19
Dessin de Josep Bartolí, Passage en France (Pasaje a Francia). 1936-1939. Source : Arxiu Històric de la Ciutat de Barcelona. Numéro de registre: 24908. Code de classification : AHCB3-235/5D.19
Dessin de Josep Bartolí. Vie au camp (Vida en el campo). 1939-1944. Source : Arxiu Històric de la Ciutat de Barcelona. Numéro de registre: 24928. Code de classification : AHCB3-235/5D.19.

Dessin de Josep Bartolí Solidarité nationale (Solidaridad nacional), Arxiu Històric de la Ciutat de Barcelona
Numéro de registre: 24929. Code de classification : AHCB3-235/5D.19

Goya. Valor y símbolo del exilio republicano español

par Inmaculada REAL LÓPEZ

En el marco de la celebración del 275 aniversario del nacimiento de Goya abrimos la puerta al estudio de la relación existente entre el artista aragonés y el exilio republicano español. Se trata una perspectiva que aún quedaba por hacer pese al importante papel que este desempeñó durante la Guerra Civil y la diáspora. El punto de partida de este libro es el hallazgo de una obra de teatro inédita que aún permanecía olvidada, y cuyo protagonista principal es Goya. A raíz de esta localización nos planteamos cuánto hay de Goya en la España desterrada, aquellos apátridas que desde la distancia reivindicaron los valores de una cultura que les fue arrebatada. En la lucha por mantener viva la memoria y la identidad, se aferran a las grandes figuras del arte español, y es ahí donde Goya tiene un protagonismo especial, pues su figura y obra representa la esencia nacional de la patria perdida.

COLLOQUE Républicain.e.s espagnol.e.s exilé.e.s pendant la Seconde Guerre mondiale. Travail forcé et résistances. Rotspanier, 80 ans après

Le laboratoire HTCI de Université de la Bretagne Occidentale, en partenariat (entre autres) avec l’association Mémoire de l’Exil Républicain Espagnol dans le Finistère, MERE29 nous prépare un colloque international où participent des membres du CERMI : Ivan Lopez Cabello qui organise, Geneviève Dreyfus-Armand qui fait la conférence d’ouverture, présentée par Odette Martinez-Maler.

Un programme très alléchant, à ne pas manquer, d’autant que les conférences seront également diffusés en ligne sur le lien :

https://www.youtube.com/channel/UCVQf-gbC2lvJCCRhlpxhT_w

Quand ? Les 17, 18 et 19 mars 2022

Où ? A Brest , Faculté de Lettres et Sciences humaines Victor Segalen (salle B001), 20 rue Duquesne, Brest

L’exposition « Rotspanier » conçue par Peter Gaida et Antonio Muñoz Sanchez avec l’appui de l’association Ay Carmela Bordeaux et le soutien de la Foundation EVZ sera visible à l’abri Sadi Carnot à partir du 18 mars 2022 et jusqu’au 15 avril 2022

EXPOS sur l’exil républicain espagnol

L’Association 24 août 1944 et Les Territoires de la Mémoire (Liège) vous proposent
deux expositions photographiques sur l’exil républicain espagnol

https://exiles.territoires-memoire.be/

https://www.24-aout-1944.org/EXILES-des-resistants-de-la

EXILÉS, des résistants de la Retirada à aujourd’hui

Chemins de l’exil. Philippe Gaussot.

L’exode de 500.000 Espagnols passant les Pyrénées en Février 1939, plus connu aujourd’hui sous le nom de «Retirada », a été très documenté principalement par des photographes tels que Robert Capa ou Agusti Centelles ainsi que par de nombreux autres restés anonymes.

Le témoignage photographique de Philippe Gaussot, resté inédit jusqu’en 2019, porte un regard non seulement sur ce passage de la frontière mais aussi sur les conditions dramatiques de « l’accueil », quelque peu effacé, à même le sable des plages du Roussillon. Enfin ses pas, d’humanitaire, dirait-on aujourd’hui, l’ont mené à recueillir les regards et les visages des enfants basques et catalans accueillis, en l’occurrence par l’action du Comité National Catholique.

La sangre no es agua. Le sang n’est pas de l’eau. 

de Pierre Gonnord.

Le reportage photographique de Pierre Gonnord a été effectué en 2019. Pierre Gonnord s’est intéressé à ce qu’étaient devenus ces défenseurs de la Liberté, pour celles et ceux encore en vie mais aussi à leurs enfants.

Comment chez ces exilés, l’histoire familiale a charrié leur mémoire mêlée à la grande Histoire, qu’ont-ils fait de leurs expériences et quelle a été leur transmission ? Pierre Gonnord apporte une réponse.

Parce qu’il existe cette unité de temps, mais pas seulement, l’association 24 Aout 1944, une des porteuses de la mémoire des Républicains espagnols a voulu rassembler ces deux expositions. Celle de Philippe Gaussot nous ramène plus de 80 ans en arrière, celle de Pierre Gonnord nous laisse les traces, aujourd’hui, des derniers survivants et de celles et ceux qui ne sont plus.

Cette exposition sera accessible du 5 mars au 22 mai, avec plusieurs propositions d’animation (expositions, projections, débats, visites accompagnées…) consultez le programme sur : EXILES.TERRITOIRES-MEMOIRE.BE

– Une histoire encore si peu connue en Belgique et qui, pourtant, est très proche de nous.

– Ces expositions amènent le spectateur à réfléchir sur les exils aujourd’hui.  

– Visite animée sur la guerre d’Espagne adaptée à chaque public à partir de 15 ans à la demande

POUR ALLER PLUS LOIN 

– Rencontre – animation avec l’association « 24 août 1944 » possible, sur réservation, aux dates suivantes, heures à déterminer:  

– 31 mars, 01 avril, 02 avril 2022 

– 20, 21, 22, 23 avril 2022 

– Des activités seront organisées autour de ces deux expositions.

Pour en savoir plus, prenez-contact avec le service projets des Territoires de la Mémoire:

projets@territoires-memoire.be – 032 4 232 70 02.  

RÉSERVATIONS : 

reservation@citemiroir.be  

032 4 230 70 50 

DU 5 MARS AU 22 MAI