Présentation du n°15/16 de la revue du CERMI

Présentation du numéro double 15-16 de la revue Exils et migrations ibériques aux XXe et XXIe siècles (2024)sur « le travail forcé des Républicains espagnols pendant la Seconde Guerre mondiale » coordonné par Geneviève Dreyfus-Armand et Iván López C abello le 12 avril 2024 à 16h à l’université de Brest.
BU Lettres et Sciences humaines
11 avenue Foch, 29200 brest

Pour acheter en ligne un exemplaire papier du numéro : https://www.helloasso.com/associations/cermi/paiements/n-15-16-2024-exils-et-migrations-iberiques-aux-xxe-et-xxie-siecles-2

COLLOQUE Femmes et enfants internés en France, 1939-1945

La Maternité suisse d’Elne et le Mémorial du camp de Rivesaltes organise un colloque international les 10 et 11 octobre 2025 sur le thème Femmes et enfants internés en France, 1939-1945. 

APPEL A COMMUNICATIONS Afin de donner du temps pour effectuer, si possible, des recherches nouvelles, le délai est volontairement éloigné.

Cette initiative a reçu le soutien de l’Union européenne (Programme Poctefa), de l’Université de Perpignan, de la région Occitanie, du département des Pyrénées-Orientales,  de la commune d’Elne et du Mémorial du camp de Rivesaltes.

Il se tiendra un jour à Elne, dans un lieu à définir compte tenu des travaux en cours à la Maternité, et un autre jour au Mémorial du camp de Rivesaltes.

Merci de diffuser cet appel à vos contacts susceptibles d’être intéressés par une participation à ce colloque. Les propositions sont à envoyer avant le 15 mai prochain, avec un résumé de 10 lignes et les coordonnées personnelles, à l’adresse suivante : colloque2025.elnerivesaltes@gmail.com (appel ci-dessous en français, espagnol et catalan)

Commémoration des Résistants étrangers en France

Afin de rendre hommage, à l’occasion de l’entrée de Missak Manouchian au Panthéon, aux résistants étrangers et plus particulièrement aux Portugais et aux Républicains espagnols, l’association 24 août 1944 et  Le collectif pour la commémoration des résistants étrangers en France organisent un certain nombre d’actes auront lieu lé 21 février 2024 tant à Bordeaux qu’à Paris :

BORDEAUX

  • Le mercredi 21 février, à 10 heures, cérémonie et dépôt de gerbe à la base sous-marine de Bordeaux, au monument à la mémoire des Républicains espagnols.
  • Le mercredi 21 février, à 11 h 30, cérémonie et dépôt de gerbe au monument de la ville de Bordeaux, à la mémoire de la Résistance, Esplanade Charles de Gaulle.
  • Le mercredi 21 février, à 20 h 15 : projection du film : « Ni travail ni Famille, ni Patrie » de Mosco Levi Boucault, sur les étrangersdans la Résistance, au cinéma Utopia à Bordeaux ; suivi à 21 h 30 d’un débat avec les interventions de Esmeralda Trave (Anciens Guérilleros espagnols), Manuel Dias (LDH Bordeaux), José Garcia (Caminar), Bernard Lavallé (Ay Carmela, professeur d’histoire hispaniste) et Valentin Fernandes (collectif à la mémoire des Résistants Étrangers en France en 1940-1945).
  • Deux émissions radio, intitulées « Plat de Résistance » le mercredi 14 février et le mercredi 21 février, entre 12h et 13h, à la Clé des Ondes.

PARIS

  • Le mercredi 21 février à 10 heures, au 36 rue Victor Basch à Montrouge : cérémonie et dépôt de gerbes, à la mémoire de Antonio Ferreira, résistant portugais assassiné par les Nazis, à Montrouge le 24 aout 1944.
  • Le mercredi 21 février à 11 h 30 : cérémonie dans le 14e arrondissement à la mémoire de Manouchian et les membres de « l’affiche rouge »
  • Le mercredi 21 février à 14 h : dépôt de gerbes devant la plaque, au jardin des combattants de la « Nueve », à la mémoire des Espagnols, ayant libéré Paris le 24 août 1944.
  • Le mercredi 21 février à 16 heures, à la Mairie du 14e arrondissement : conférence et débat sur les Portugais dans la Résistance en France, 1940-1945 ; avec Marie-Christine Volovitch-Tavares, historienne et vice-présidente du CERMI, Cristina Clímaco, historienne à l’Université de Paris 8, et Georges Viaud, président de la société historique et archéologique du 14e arrondissement, président de la délégation de la Ligue des Combattants portugais, de Paris.

PUBLICATION « Nuestros humildes renglones »

Marta López Izquierdo, Mercedes Yusta Rodrigo et Alba Martínez Martínez publient un livre qui retrace le projet CAREXIL né en 2018, alors qu’elles visitaient les Archives nationales (Pierrefitte) avec leurs élèves étudiant.es de L3 LLCER Espagnol.

Elles découvraient alors un fonds d’archives qui contenait, entre autres, plus de 3.000 lettres écrites par des réfugié.es républicain.es espagnol.es, majoritairement des femmes, en 1939 et 1940, depuis les camps et centres d’hébergement où elles étaient internées, souvent avec leurs enfants en bas âge. Ces femmes demandaient de l’aide à un organisme, la CAEERF (Comité d’Aide aux Enfants Espagnols Réfugiés en France), composé aussi presque exclusivement de femmes, organisme qui avait été créé dans la foulée pour aider l’immense masse des réfugiés en détresse, qui traversaient la frontière pyrénéenne pour fuir la guerre et la mort et que le gouvernement français parquait dans des camps sur la plage.

Cette aventure de recherche et d’édition est en partie retracé dans cet article en ligne et également dans un article publié dans le dernier numéro de la revue Exils et migrations ibériques aux XXe et XXIe siècles.

Appel à contribution pour un colloque sur Max Aub

COLLOQUE INTERNATIONAL
MAX AUB, AUTEUR UNIVERSEL
Hommage à la mémoire de Gérard Malgat

                                                                                            
Cette année 2023 nous commémorons le 120e anniversaire de la naissance de Max Aub. Nous le faisons en évoquant également la figure de Gérard Malgat, le plus grand spécialiste des liens de Max Aub à la France, et qui nous a malheureusement quittés l’été dernier. C’est à cette occasion que la Fundación Max Aub et le laboratoire ICTT de l’Avignon Université convoquent le Colloque International Max Aub, auteur universel.
Hommage à la mémoire de Gérard Malgat, qui aura lieu à Avignon les jeudi 5 et vendredi 6 octobre 2023.

Les communications peuvent être présentées en espagnol et en français sur une durée maximum de 20 minutes. L’objet d’analyse porte sur toute la production aubienne (quel que soit le genre), et sur tout aspect lié à l’auteur. Les approches transculturelles seront valorisées. Les grands axes du Colloque :
1.- Max Aub et la France.
2.- Mémoire, témoignage et identité dans Max Aub.
3.- Max Aub et le spectacle vivant.
4.- Exil républicain et relations transnationales autour de Max Aub.
5.- Héritages de Max Aub dans le XXIème s.

Les chercheurs et chercheuses intéressé.e.s par ce Colloque International Max Aub, auteur universel doivent envoyer leurs propositions de communication par email à la Fundación Max Aub (fundacion@maxaub.org) avant le 31 mai 2023.
Les propositions doivent inclure les coordonnées (prénom et nom, email, affiliation académique/institutionnelle), un bref CV, le titre de sa communication, cinq mots-clés et un résumé (max. 250 mots). L’acceptation des propositions sera communiquée le 30 juin.

Pour plus d’informations: fundacion@maxaub.org et esther.lazaro-sanz@univ-avignon.fr

Comité organizador / Comité d’organisation :
Antonia Amo Sánchez (Avignon Université)
María José Calpe Martín (Fundación Max Aub)
Inmaculada González Santamaría (Fundación Max Aub)
Esther Lázaro Sanz (Avignon Université / Universitat Autònoma de Barcelona)
Francisco J. Tortajada Agustí (Fundación Max Aub)

Comité científico / Comité scientifique :
Dra. Antonia Amo Sánchez (Avignon Université)
Dr. Manuel Aznar Soler (Universitat Autònoma de Barcelona)
Dra. Zoraida Carandell (Université Paris Nanterre)
Dra. Julie Fintzel (Le Mans Université)
Dra. Esther Lázaro Sanz (Avignon Université / Universitat Autònoma de Barcelona)
Dr. José-Carlos Mainer Baqué (Universidad de Zaragoza)
Dr. José Antonio Pérez Bowie (Universidad de Salamanca)
Dr. Bernard Sicot (Université Paris Nanterre)

Les 3èmes Rencontres franco-espagnoles

Enfants de la guerre. Enfants de l’exil d’hier et d’aujourd’hui

Montpellier les 2-6-9-10 décembre 2022
Sète les 4-7-8 décembre 2022

Contact: Manuela Parra
voixdelextreme@gmail.com

Programme complet sur le blog:
https://voixdelextremepoesieetculture.blogspot.com

Hommage à Marie-Claude Chaput

Marie-Claude Chaput, professeure émérite au département d’Etudes hispaniques et latino-américaines, nous a quittés le 31 août à l’âge de 78 ans. Elle laisse un grand vide dans notre communauté.

Après des études d’Espagnol et d’Histoire à la Sorbonne, Marie-Claude Chaput obtint l’agrégation d’espagnol en 1971. En 1983, après plusieurs années d’enseignement en lycée, qu’elle considérait comme les plus formatrices de sa carrière, elle obtint son premier poste dans l’enseignement supérieur à l’Université de Rennes, où elle enseigna de 1983 à 1989. Ces années furent consacrées à la préparation de sa thèse, L’image de l’Espagne agraire dans la presse 1930-1933 sous la direction de Jean Coste à Paris X. Après sa soutenance en 1988, elle rejoignit l’Université Paris X, où elle  enseigna d’abord comme maître de conférences, puis à partir de 1998, comme professeure des universités, jusqu’à son départ à la retraite en 2012.
Spécialiste de l’Espagne contemporaine, elle consacra une grande partie de ses travaux à la presse. Aussitôt arrivée à l’Université de Rennes, elle s’intégra dans l’équipe PILAR PILAR2 (Presse, Imprimés, Lecture dans l’Aire Romane), dirigée alors par Jean-François Botrel.  L’équipe fut transformée en association en 1996, et Marie-Claude Chaput en fut la présidente durant cinq ans (2004-2009). En 2016, PILAR rendit hommage à l’ensemble de sa carrière avec un colloque en son honneur, « Intellectuels et médias dans les Espaces lusophones et hispanophones (XIXème-XXIème siècles) ».

L’inédit d’habilitation à diriger des recherches de Marie-Claude Chaput, L’Andalousie de 1971 à 1982 dans Triunfo, témoigne de son intérêt pour la presse et fut encadré par Jacques Maurice, son prédécesseur dans la chaire d’Espagne contemporaine de notre université et fondateur, en 1989, du séminaire consacré à ce domaine, dont Marie-Claude Chaput prit la direction en 1998. Avec Bernard Sicot, elle créa le Groupe de Recherches Résistances et Exils (GREX), et fut à l’origine du Groupe de Recherches Idéologies, Société, Représentations (GRISOR), qui fédéra des chercheurs spécialistes de l’Espagne et de l’Amérique contemporaine. Entre 2000 et 2011, elle fut successivement directrice du DEA d’Etudes ibériques et ibéro-américaines, du Master Etudes Romanes, de l’Unité de Recherches Etudes romanes et du CRIIA, Centre de Recherches Ibériques et Ibéro-américaines, en alternance avec Bernard Darbord et Thomas Gomez.

            Marie-Claude Chaput noua d’étroites collaborations avec la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (BDIC), alors dirigée par Geneviève Dreyfus Armand. Elle fut un des piliers du CERMI, Centre d’Etudes et de Recherches sur les Migrations Ibériques, prit une part importante dans les revues Matériaux pour l’histoire de notre temps et CRISOL, revue du CRIIA dirigée alors par Thomas Gomez. Marie-Claude Chaput et Thomas Gomez codirigèrent le département d’Espagnol et entreprirent de nombreuses collaborations scientifiques sur le plan national et international, notamment avec l’Espagne et l’Amérique latine, qui se poursuivent encore aujourd’hui. Elle prit part aux projets de collègues d’autres disciplines, comme celui de Francis Demier, « Les nations et l’Europe : deux mémoires en parallèle ». Responsable de la collection Regards sur le XXème siècle espagnol, désormais Regards sur l’Espagne contemporaine des Presses de Paris Nanterre, elle se préoccupait, il y a quelques semaines encore, de la mise en ligne des anciens numéros. C’est dans cette même collection que sont parus les actes du colloque célébré en son honneur à Nanterre en 2015, La construcción de la democracia en España. Espacios, representaciones, agentes y proyectos, coordonné par Mercè Pujol, Allison Taillot, Julio Pérez Serrano et moi-même.

            Le rayonnement de Marie-Claude Chaput sur le plan international permit la collaboration avec de nombreuses universités en Espagne parmi lesquelles la  Autònoma de Barcelona, Cadix, Castilla la Mancha, Carlos III de Madrid, Complutense de Madrid, Oviedo. Avec Julio Pérez Serrano, du Grupo de Estudios de Historia Actual de l’Université de Cadix, elle créa en 2008 les journées d’études consacrées à la Transition démocratique espagnole qui se sont tenues tous les ans au Collège d’Espagne, et auxquelles ont également participé les Universités de Bourgogne, Brest, Nantes, Paris Est Créteil, Perpignan, ainsi que de nombreuses universités espagnoles. Ces journées, qui ont connu leur XIIème édition en 2022, sont devenues un rendez-vous incontournable pour les spécialistes de la contemporanéité espagnole et ont permis à de nombreux jeunes chercheurs de se faire connaître.

            Ce qui tenait certainement le plus à cœur à Marie-Claude était ses doctorants, auxquels elle a prodigué ses conseils, qui sont restés jusqu’au bout très proches d’elle, et qui ont repris le flambeau. Nous autres, qui avons eu la chance de la côtoyer, nous rappelons la généreuse intelligence et la bonne humeur de cette travailleuse infatigable, son sens du collectif, son amitié indéfectible.

            Marie-Claude Chaput sera inhumée au cimetière de Saint-Sébastien, dans la Creuse, mercredi 7 septembre, dans l’intimité familiale. Le département d’Etudes hispaniques et latino-américaines, l’UFR LCE, l’UR Etudes romanes et le CRIIA lui rendront bientôt hommage dans notre université, à laquelle elle a tant donné, et s’associent à la peine de sa sœur Monique, de sa famille et de ses proches. Un abrazo y hasta siempre, Marie-Claude.

Zoraida Carandell

Professeure au département d’Etudes hispaniques et latino-américaines, UFR LCE

Présidente du CERMI

Adieu à un ami du CERMI

Le CERMI a appris avec beaucoup de tristesse au cœur de l’été le décès de Gérard Malgat, un homme généreux et engagé, notamment au sein de notre association, où il participait également au comité scientifique de la revue Exils et migrations ibériques aux XXe et XXIe siècles. Quelques mots sous forme de lettre, pour retracer un beau parcours d’humaniste.

Cher Gérard,

Je t’ai lu avant de te connaître : quelqu’un m’avait parlé de ta maîtrise sur Aqui Paris, l’émission en langue espagnole de l’ORTF alors que je commençais des recherches sur Adelita del Campo et Julián Antonio Ramírez, les voix de l’émission dans les années 60 et 70. Ton travail très complet et synthétique sur un sujet dont les sources sont très éparpillées m’a permis de gagner beaucoup de temps.

Je t’ai rencontré à l’automne 2019 lors des journées de CAMINAR à Toulouse : tu intervenais sur Max Aub dans les camps d’internement, du Vernet d’Ariège à Djelfa. Odette Martinez-Maler, tisseuse de liens, nous a présentés et j’avais été frappée alors par ta douceur et ton écoute. Tu incarnais quelque chose que j’apprécie beaucoup : un parcours de passionné hors des sentiers universitaires, engagé et exigeant sur la qualité de tes travaux de recherche.

Nous avons échangé ensuite à plusieurs reprises par mail et par Zoom (le covid et les confinements étaient passés par là) sur le parcours d’Adelita et Julián qui avaient joué au château de Vallon-en-Sully pendant la Seconde Guerre mondiale, tu habitais tout près. Tu avais commencé des recherches sur leurs tournées théâtrales dans l’Allier et tu envisageais de proposer un article pour le n°13-14 de la revue du CERMI. Hélas ton état de santé ne l’a pas permis.

Une rencontre, quelques mails et trois visios, on peut donc pas dire que je te connaissais. Odette a rassemblé quelques éléments biographiques auprès des personnes qui t’ont bien connu, qui confirment ton parcours atypique.

Tu es entré à l’Ecole Normale d’instituteurs de Versailles en septembre 1966, à l’âge de 14 ans, bachelier en 1969, et tu as exercé le métier d’enseignant jusqu’en 1972. Tu es devenu ensuite permanent au CEMEA, où tu t’es engagé dans un travail d’animation en particulier auprès d’enfants en difficulté. Tu a mis en œuvre, dans ce cadre, une pédagogie active, liée à la nature, aux activités de la ferme et du jardinage. De 1979 à 1989, tu as ainsi travaillé à la Ferme du Bel Air, à Villiers le Bâcle.

En parallèle de cette intense activité pédagogique, tu a mené un travail de recherche en étudiant d’abord les émissions en espagnol de Radio Paris, puis l’œuvre de Max Aub dont tu es devenu un spécialiste. C’est à cet écrivain que tu as consacré ta thèse de doctorat en études romanes dirigée par le Professeur Jacques Maurice et soutenue en 2002 à l’Université Paris-10 Nanterre.

Ce travail universitaire a donné lieu à la publication de plusieurs ouvrages et de nombreux articles consacrés à Max Aub : parmi eux, il faut citer l’ouvrage en espagnol intitulé Max Aub y Francia o la esperanza traicionada, qui est publié en 2007à Séville, par les éditions Renacimiento, collection Biblioteca del exilio grâce à la traduction de Jaime Cespedes Gallego ; ajoutons qu’une édition française de ce même ouvrage est paru en 2013 chez L’atinoir sous le titre Max Aub et la France ou l’espoir trahi. En 2010, tu as publié – en tant qu’éditeur scientifique – aux éditions Pagès de Lerida, la correspondance échangée entre l’écrivain espagnol, auteur du Laberinto español, et André Malraux durant une trentaine d’années. L’ouvrage traduit par Antoni Cisteró et publié sous le titre André Malraux y Max Aub. La república española, crisol de una amistad : cartas, notas y testimonios (1938-1972), réunitune centaine de lettres[1]

Tu as rédigé des préfaces aux éditions et rééditions des œuvres de Max Aub :  ainsi Campos de los Almendros en 2019 publié à Grenade par Cuadernos del Vigía  ou encore Cinco obras de teatro breveCinq pièces du théâtre bref dont l’édition bilingue avec une traduction de Miguel Vaylón est publiée en 2015 en lien avec l’Université Autonome de Mexico par la Editorial Nova 19XX ( collection Espejo del mundo).

Dans cet engagement d’hispaniste passionné, ton travail sur l’œuvre littéraire de Max Aub s’est prolongé par des études liées à l’exil des républicains espagnols et à la solidarité envers les réfugiés. Tu as ainsi rédigé le prologue de récits personnels tels celui d’Olivia Remei Exode : de l’Espagne franquiste aux camps français publié en 2010 aux éditions l’Harmattan. Il est l’auteur de Gilberto Bosques. La diplomatie au service de la liberté. Paris, Marseille (1939-1942) publié chez L’atinoir, Paris, 2013 avec une préface de Stéphane Hessel.

Tu fus également traducteur. Citons à ce titre la parution de ta traduction du roman d’Antoni Cisteró Champ d’espoir, en 2017 chez Balzac éditeur ( collection L’Envers du décor) et en 2022 celle de l’ouvrage du sociologue Carlos Perera Apprentissages de l’exil  Paris, Eliott.

Nous nous sommes rencontrés au CERMI (tu étais membre du comité scientifique de la revue Exils et Migrations ibériques aux XXe et XXIe siècles), mais ton activité associative s’est également déployée dans d’autres associations amies : Caminar (https://coordination-caminar.org/blg/gerard-malgat-nous-a-quittes/) , Aemic, la Fundación Max Aub, l’association Présence de Manuel Azaña, le CMRE (Collectif pour la Mémoire de la Seconde République espagnole) de Montluçon, l’AIAM (Amitiés Internationales André Malraux) et le Centre Joë Bousquet et son temps (Maison de mémoire de Carcassonne).

Conférence de Gérard Malgat, Max AUB ou les crimes d’écriture d’un indésirable le 3 décembre 2019 à Brest : https://www.canal-u.tv/chaines/ubo/max-aub-ou-les-crimes-d-ecriture-d-un-indesirable-exemplaire-conference-de-gerard


[1] Voir sur cet ouvrage, le compte-rendu publié par Bernard Sicot, « André Malraux y Max Aub. La república española, crisol de una amistad. Cartas, notas y testimonios (1938-1972) », Cahiers de civilisation espagnole contemporaine [En ligne], 11 | 2013, mis en ligne le 28 décembre 2013, consulté le 22 août 2022. URL : http://journals.openeditioCentre Joë Bousquet et son temps. Maisons de mémoire. Carcassonnen.org/ccec/4810 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ccec.4810