Intervention d’Antonia Amo Sánchez lors du XXVIIe Seminario Internacional del Centro de Investigación de Semiótica Literaria, Teatral y Nuevas Tecnologías en 2018 sur le théâtre concentrationnaire, selon une expression consacrée par Bernard Sicot.
Antonia Amo Sánchez est enseignante à l’université d’Avignon et elle participe au comité de rédaction de la revue Exils et migrations ibériques aux XXe et XXIe siècles. Elle publiera un article dans le prochain numéro de le revue, attendu pour l’hiver 2021-2022. .
Deux membres du Cermi, Geneviève Dreyfus-Armand (présidente d’honneur) Marta Marin Domine on participé à la publication de Spain, the Second World War, and the Holocaust. History and Reprentation, edited by Sara J. Brenneis and Gina Herrmann, Toronto/Buffalo/Londres, University of London Press, 2020.
Une émission réalisée par FM+ (Guylaine Dubois) en partenariat avec radio Lenga d’Oc (Bruno Cécillon), Jazz IN (Paul Esgleas) et l’Eko des garrigues, dans le cadre de la série « Itinérances » produite par l’ARRA avec le soutien de la Région Occitanie. Producteur délégué : Manuel Plaza Toro.
Les 20ème et 21ème siècles resteront probablement ceux de toutes les migrations. Ce ne sont pas les guerres mondiales qui ont vidé les terres, les pays, ce sont les migrations proclame Erri de Luca, en préambule à ce documentaire radiophonique Itinérances. Les populations qui fuient les conflits, les persécutions ou la misère, avec leur grande diversité de causes demeurent une triste constante de l’histoire.
Si l’impact sociétal des migrations contemporaines semble culminer de manière inédite, c’est sûrement parce-que nos réseaux globalisés ne nous permettent plus d’ignorer quoi que ce soit et que chacun est désormais le témoin du sort des tous. Des dirigeants et des responsables politiques peu scrupuleux ont ainsi compris ce qu’ils avaient à gagner en agitant le spectre de la submersion étrangère. Comme s’ils était inacceptable et honteux de chercher simplement à vivre. Réfugiés, déplacés, demandeurs d’asile, migrants…au fond, peu importe l’étiquette. Un mot suffit à qualifier cette itinérance : l’exil.
Sans prétendre à une analyse globale, ni à une étude des lieux exhaustive, nous avons donné la parole à des descendants de réfugiés, des écrivains, des intellectuels, des artistes, des responsables d’associations et aussi à des personnes qui ont risqué leur vie par arriver jusqu’en France et parfois sur des embarcations de fortune. En croisant ces voix et ces expertises, nous avons tenté de comprendre ces exodes d’aujourd’hui qui font écho à la Retirada en 1939, dont les 80 ans ont été commémorés en 2019.
Conférence programmée dans le cadre du séminaire interuniversitaire « Nouvelles historiographies de l’Espagne contemporaine » (IberHis-IMAGER-CRIIA-LER) via Zoom le vendredi 29 janvier de 14h à 16h pour écouter l’intervention de María Martínez (UNED), « Identidades en proceso. Reiteraciones relacionales y activaciones emocionales en las movilizaciones feministas. » Voici le lien de connexion : https://zoom.us/j/91098402151?pwd=ejVzTlloWDRlWTVyWGUzdW9IVmZLZz
L’eau des deux rivières est le troisième roman de Patrick Fornos., membre du CERMI.
C’est un roman en deux parties qui raconte sur trois générations la destinée d’une famille catalane avant, pendant et après la Guerre civile espagnole. Le premier tome, Ángel, débute en France par le drame déclencheur de la saga : la mort du père dans une mine de fer. Le récit va ensuite se dérouler de part et d’autre de la frontière en s’attachant plus particulièrement à deux personnages : Ángel et Colette dont les trajectoires antinomiques et complémentaires vont se croiser et se recroiser sans cesse tout au long du récit pour tisser d’une façon allégorique la trame de la grande histoire. Le roman tire sa matière de situations vécues et de personnes ayant réellement existé.
Mais Patrick Fornos ne se prive pas pour autant, par pur jeu littéraire ou pour mieux questionner nos existences, de distordre au gré de son imagination les faits dont il s’est inspiré. Comme dans Sambucus et La braise des coquelicots, ses deux précédents romans, notre auteur s’interroge à nouveau sur l’espoir et la désillusion. Il a toujours la même nostalgie des possibles.
Dans un style clair et très entraînant, L’eau des deux rivières dit en mots et en images ce qui aurait pu advenir, mais que le cours de l’histoire n’a pas réalisé.
Le 15 janvier, Encarna Alonso Valero et Zoraida Carandell organisent une journée d’études à l’université Paris Nanterre ( LIRE 19-21, CRIIA UR Etudes romanes) et proposent différentes « lectures de Poeta en Nueva York de Federico García Lorca », dans le cadre de la préparation de l’agrégation d’espagnol 2020.
Professeure associée à l’université Wilfrid Laurier d’Ontario (Canada), directrice du Centre for Memory and Testimony Studies et membre du CERMI, Marta Marín-Dòmine explore les chemins la mémoire individuelle et collective à travers l’écriture autobiographique. Elle évoque la figure de son père, enfant-soldat lors des derniers mois de la Guerre civile espagnole et exilé, pour réfléchir sur le déracinement et la façon dont un passé violent continue d’agir sur ceux qui l’ont vécu, mais aussi sur les générations suivantes.
II Colloque International
« La Retirada et l’exil républicain espagnol en Bretagne,
80 ans après (1939-2019). Histoire, mémoire, création »
Le IIe colloque international « La Retirada et l’exil républicain espagnol en Bretagne, 80 ans après (1938-1989). Histoire, mémoire, création » a réuni en avril 2019 des chercheurs de différentes universités européennes, des artistes et des fils d’exilés républicains espagnols, pour aborder le sujet de l’exil sur différents aspects.
635 pages, 1,2 kg… c’est le volume que représentent les actes des journées d’études organisées par CAMINAR en octobre 2019, publiés ces jours-ci, avec une version en français et sa traduction en espagnol.
Les membres du CERMI étaient bien présents dans les contributions de ces deux journées passionnantes :
José Garcia, président de Caminar, a ouvert l’événement.
Geneviève Dreyfus-Armand a fait la conférence d’ouverture
Mar Bresson Arregui Oto et Sandrine Saule ont croisé leurs regards sur les archives personnelles d’Adelita del Campo et Julián Antonio Ramírez.
Odette Martínez Maler a présenté le rôle des femmes dans la lutte contre le franquisme , au sein de la guérilla puis de l’exil.